Le toit d’une cimenterie en construction s’est effondré, hier, au Bangladesh. Des dizaines d’ouvriers étaient coincés sous les gravats.
Le drame eut lieu à Mongla, le deuxième port maritime du Bangladesh, dans le sud du pays, relate le site ladepeche.fr aujourd’hui. La charpente d’acier et de béton s’est affaissée. Les militaires et les équipes de secours ont sorti une dizaine d’ouvriers des décombres à l’aide de deux énormes grues et scieuses. Plus de 90 personnes travaillaient sur le chantier.
"Le bilan est de sept morts et de 53 blessés, dont au moins six qui sont dans un état critique", a dit Shah Alam Sarder, un responsable du gouvernement local. Jahedur Rahman, le chef de la police locale, parlait de cinq morts, six blessés graves et une dizaine d’ouvriers ensevelis dans un premier bilan.
Sheikh Mizanur Rahman, le responsable des pompiers, estimait pour sa part qu’une quarantaine de personnes étaient bloquées sous les gravats.
"Nous avons dégagé un tiers des décombres et espérons terminer d’ici vendredi matin", a-t-il précisé, ajoutant que plus aucun corps n’était visible.
Masud Kazi, un ouvrier blessé, a déclaré que les équipes étaient en train de couler du béton sur le toit lorsqu’il s’est effondré. "Soudain tout s’est écroulé", a-t-il dit. La cimenterie était la propriété de la Sena Kalyan Sangstha, une société gérée par l’armée. C’est une entreprise chinoise, la China National Building Material, qui était chargée de la construction.
Au Bangladesh, les effondrements d’immeubles sont courants. Ces accidents sont largement dus à l’utilisation de matériaux inappropriés et au non-respect des normes de construction. Le Rana Plaza, un immeuble d’ateliers textiles haut de neuf étages dans la banlieue de Dacca, la capitale avait tué 1 138 personnes en avril 2013.