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Le père de la française Isabelle Prime appelle les ravisseurs de sa fille à la clémence, deux jours après l’enlèvement de celle-ci au Yémen. La famille aborde l’épreuve avec confiance.
Le père d’Isabelle Prime demande aux ravisseurs de la jeune française de "faire preuve d’humanité" et de libérer "dans les meilleurs délais" sa fille de 30 ans, ainsi que son accompagnatrice yéménite enlevée en même temps, rapporte Le Parisien aujourd’hui
Jean-Noël Prime confie : "Depuis deux jours, c’est un cauchemar que je vis". Sa fille, qui travaillait pour une société de conseil américaine, a été enlevée, avec son accompagnatrice, mardi à Sanaa, au Yémen par des hommes déguisés en policiers alors qu’elles se rendaient en voiture au travail, selon leur employeur. Isabelle Prime devait quitter dans quelques jours ce pays aujourd’hui plongé dans le chaos.
"Isabelle aimait le Yémen et souhaitait poursuivre son engagement même dans des conditions difficiles", souligne son père, qui a appris la nouvelle de l’enlèvement en fin de matinée, mardi.
"Nous abordons cette épreuve avec confiance"
Jean-Noël Prime se dit confiant quant à la détermination des autorités françaises à libérer sa fille. Dès l’annonce de l’enlèvement, François Hollande a assuré que la France ferait "tout pour qu’elle puisse retrouver la liberté".
Des chefs tribaux et des miliciens chiites houthis ont ainsi été sollicités pour aider à la libération des deux femmes. Mais l’absence d’autorités légitimes à Sanaa et le départ des diplomates occidentaux depuis la mi-février rendent difficiles les démarches.
"Nous abordons cette épreuve avec confiance et nous nous tenons aux côtés des autorités françaises avec lesquelles nous sommes en contact permanent et dont nous savons la détermination pour permettre à notre fille de recouvrer sa liberté" a assuré, hier, le père de l’Isabelle Prime.