Les frappes de la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique ont fait plus de 1 600 morts en Syrie, des djihadistes pour la quasi-totalité.
Plus de 1 600 personnes ont péri depuis six mois dans les frappes menées par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis contre des positions du groupe Etat islamique en Syrie, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La quasi-totalité des morts sont des djihadistes du groupe Etat islamique et de la branche syrienne d’Al-Qaïda, le Front Al-Nosra.
Soixante deux civils ont également été tués, selon l’ONG. Au début du mois, Washington avait confirmé la mort, dans les frappes de la coalition, de l’otage américaine Kayla Mueller. Les frappes ont commencé le 23 septembre dernier. La plupart des morts étaient en majorité des non-syriens membres du groupe Etat islamique, qui étaient 1 465 à être tués par les frappes.
Et 73 djihadistes d’Al-Nosra ont aussi été tués dans les raids, ainsi qu’un rebelle qui était otage de l’organisation du groupe Etat islamique à Raqqa, "capitale" du groupe extrémiste en Syrie. Les Etats-Unis, soutenu par une petite coalition de nations arabes, avait élargi l’année dernière ses opérations aériennes contre le groupe terroriste qui avaient commencé en Irak.
Le groupe terroriste, qui a fait son apparition dans le conflit syrien en 2013, a conquis de larges territoires en Irak et en Syrie où il a déclaré un "califat", attirant des combattants étrangers et semant la terreur par des décapitations et des crucifixions de tous ceux qu’il considère ses ennemis. Il est aussi responsable de la persécution des minorités religieuses et ethnique.