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Ayant tout fait pour éviter que l’appareil ne tombe sur des quartiers habités de Taipei, Liao Chien-tsung, âgé de 41 ans est salué comme un héros.
Le bilan du crash mortel de l’avion de Transavia faisant 35 victimes aurait pu s’alourdir si le pilote héroïque n’avait pas tout tenté. Salué comme un héros pour avoir apparemment fait l’impossible afin d’éviter de s’écraser sur des quartiers habités, Liao Chien-tsung n’a pas survécu au choc. Le pilote de l’avion de TransAsia âgé de 41 ans a été découvert mort dans le cockpit, les deux mains cramponnées à la poignée de commande de direction, et les deux jambes présentant des fractures, a précisé le quotidien taïwanais China Times que cite 20 Minutes ce vendredi.
Selon toujours le journal taïwanais qui rapporte des sources proches de l’enquête, le pilote s’était efforcé d’immobiliser le manche jusqu’au dernier moment pour essayer de contrôler sa direction et afin de limiter les dégâts avant que l’avion ne plonge dans la rivière. Le pilote, Liao Chien-tsung, 41 ans, figure parmi les 35 personnes tuées lors du crash. Le bilan de ce vendredi fait état de quinze rescapés et les secouristes tentaient encore de retrouver les corps des huit personnes portées disparues.
Bien que les boîtes noires de l’ATR 72-600 aient été récupérées au plus vite, la cause de l’accident n’a pas toujours été révélée. Deux enquêteurs du Bureau d’enquête et d’analyses (BEA) français pour la sécurité de l’aviation civile devaient partir pour Taïwan. L’avion de la TransAsia qui s’est abîmé mercredi dans une rivière peu après son décollage de l’aéroport Songshan de Taipei a laissé derrière lui de nombreux débris.
