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"Un acte ignoble et impardonnable", tels sont les qualificatifs utilisés par le Japon pour dénoncer l’exécution du pilote Maaz al-Kassasbeh, par Daesh. L’homme a été brûlé vif ce mardi 03 février 2015.
C’est dans un grand état de désolement que l’Occident a appris l’exécution de l’otage jordanien par le Daesh. Dénonçant la barbarie dont fait preuve le groupe terroriste, le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a condamné avec force cet acte ignoble diffusé dans une vidéo mardi. La réaction du premier ministre qui a été confirmée lors d’une commission à la chambre basse du Parlement, suit celles de nombreux autres dirigeants du monde.
Le président américain Barack Obama, son homologue français François Hollande, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon font partie de ceux qui condamnent ce geste qui se déroule quelques jours après la décapitation des deux Japonais.
Peu de temps après l’annonce de la mort du pilote Maaz al-Kassasbeh, une source provenant des autorités jordaniennes a indiqué qu’une djihadiste irakienne allait également être exécutée. Sajida Al-Rishawi qui avait été réclamé par l’EI en échange du pilote jordanien aurait été exécutée mercredi. L’Irakienne avait participé à des attentats meurtriers en 2005 à Amman. Elle sera exécutée avec l’Irakien Ziad Karbouli, un responsable d’Al-Qaïda, et des responsables d’attaques contre les intérêts jordaniens.