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En à peine six mois, le pape François effectue son deuxième voyage en Asie.
Le souverain pontife porte un intérêt personnel ainsi qu’une importance stratégique pour le continent asiatique dans ses déplacements. En effet, il entend promouvoir le catholicisme dans cette contrée. Une décision que certains considèrent hâtive sachant que le pape n’a pas encore visité l’Afrique ou l’Amérique latine hispanophone. Selon de récentes statistiques de l’Eglise, 3,2% des catholiques vivent actuellement en Asie.
L’Asie est comme l’Afrique, le continent qui enregistre le plus grand nombre de baptêmes. Le territoire asiatique est considéré comme une terre d’avenir pour le catholicisme, "et la venue du pape y était d’autant plus attendue que Benoît XVI n’y était pas allé.", comme rapporté par le Figaro. Cet attachement pour l’Asie va pourtant au-delà des avantages et autres possibilités que le continent peut apporter à la religion catholique.
Mis à part ses ressources évidentes pour la religion catholique, le pape François a également un coup de cœur pour ce continent étant donné ses expériences antérieures ratées. Etant plus jeune, il voulait devenir missionnaire et son premier choix de destination était le Japon. Toutefois, il n’a pas pu y œuvrer pour la paix en raison de son état de santé, de l’époque. Les médecins lui avaient interdit le Japon après l’ablation de son demi-poumon. Le climat y est très humide et aurait pu impacter gravement son état de santé.