Le naufrage du pétrolier mardi dernier a provoqué une marée noire dans une rivière du Bangladesh située au cœur de la plus grande forêt de mangrove du monde.
Depuis plusieurs jours, les habitants de la région se sont prêtés main forte afin d’empêcher que le pétrole n’atteigne le terrain dans les Sunderbans. Comme rapporté par Le Figaro ce lundi, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a lancé un appel ce jour à la "mobilisation de la communauté internationale" à propos de la marée noire "historique" dans une rivière au Bangladesh qui "seul n’a pas les moyens de lutter efficacement contre un tel fléau".
Environ 357 000 litres de pétrole ont été déversés dans la région protégée des Sundarbans après une collision d’un pétrolier avec un autre navire, mardi. "C’est une marée noire historique dans une réserve exceptionnelle de biodiversité qui est en train de se dérouler dans une indifférence bien trop grande", souligne EELV dans un communiqué.
D’après toujours le parti écologiste, les forêts de mangroves représentent des lieux "cruciaux pour la reproduction de nombre d’espèces" et "constituent des lieux de pêche et de ressources économiques pour de nombreux habitants de cette zone et les conséquences économiques et sociales risquent d’être également très importantes".
Et EELV de rajouter que "cette marée noire se déroule dans la plus grande forêt de mangroves du monde, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Or les moyens prévus pour lutter contre le naufrage du pétrolier de la Bangladesh Petroleum Corporation semblent dérisoires et dangereux : bambous et produits chimiques sont inutiles voire destructeurs pour cet écosystème".
"Le Bangladesh seul n’a pas les moyens de lutter efficacement contre un tel fléau. La mobilisation de moyens en soutien au Bangladesh est indispensable. EELV appelle également à ce qu’une législation internationale soit mise en place pour protéger les zones sensibles de ce type de risques", lit-on dans le texte.