Pour dissimuler le corps de sa patiente décédée suite à sa liposuccion ratée, un chirurgien esthétique a jeté le corps dans un fleuve.
En ayant voulu cacher sa faute, un chirurgien esthétique vietnamien a été condamné à 19 ans de prison. Il avait jeté dans un fleuve, le corps d’une patiente décédée au cours d’une opération ratée.
Le cas a été jugé par le tribunal de Hanoï, ce vendredi. Nguyen Manh Tuong, arrêté en octobre 2013, dirigeait une clinique privée sans licence et pratiquait la chirurgie esthétique incluant l’implantation de prothèses mammaires et la liposuccion.
Une de ses patientes, Le Thi Thanh Huyen, 37 ans, avait disparu suite à une opération de liposuccion et de seins dans son cabinet. Les enquêteurs ont découvert qu’elle était en fait décédée au cours de l’intervention. Tuong avait alors transporté et jeté son corps dans le fleuve Hong (Fleuve rouge) à Hanoi. Les autorités ont retrouvé le corps sans tête. L’identité de la victime n’a toutefois pu être confirmée qu’en juillet dernier à l’aide des tests d’ADN.
L’affaire a été sévèrement condamnée par le gouvernement vietnamien et le ministère de la Santé. Le chirurgien a eu un complice qui s’appelle Dao Quang Khanh et occupait la fonction de gardien de la clinique. Ce dernier a été condamné à 33 mois de prison.
Cette histoire soulève un problème dans le domaine sanitaire au Vietnam. Les médecins d’hôpitaux d’Etat travaillent également dans les cliniques privées parfois non autorisées ou mal gérées et qui sont généralement peu réglementées.