Illustration - Vadim Ghirda/AP/SIPA
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a annoncé l’assassinat de cinq ingénieurs nucléaires à la périphérie nord de Damas, près du centre de recherche scientifique où ils travaillaient.
Dans un communiqué dédié à la presse internationale, le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane a confirmé la mort de cinq ingénieurs nucléaires, dimanche 9 novembre à bord de leur bus, à la périphérie de Barzé dans le nord de Damas. "Quatre des ingénieurs étaient syriens et l’un était iranien. Leur bus a été pris en embuscade alors qu’ils se rendaient à leur centre de recherches. Leurs assaillants les ont tués par balles", détaille-t-il.
Comme l’indique Le Figaro, l’ONG, proche de l’opposition modérée syrienne, dispose d’un large réseau d’informateurs à travers le pays depuis le début de la guerre en 2011. L’organisation de rappeler qu’en juillet 2013, six fonctionnaires de ce même centre avaient été assassinés par des rebelles qui combattent le régime. Le Centre de recherches scientifiques de Jamraya, près de Damas, avait également été visé par un raid israélien meurtrier le 5 mai 2013.
Pour l’heure les circonstances exactes de l’attaque n’ont pas été confirmées par l’OSDH. Une enquête est ouverte.