Les Etats-Unis a appelé leurs alliés combattre sur le web la propagande des jihadistes. Sur le terrain, la coalition a de nouveau bombardé des positions du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.
Les jihadistes sont très actifs sur internet, rappelle le site larepubliquedespyrenees.fr aujourd’hui. Le général à la retraite américain John Allen, coordinateur de la coalition, a insisté sur l’importance de lutter contre « les activités en ligne » du groupe Etat islamique, et a réaffirmé que la solution ne pouvait être que militaire.
Le groupe terroriste Etat islamique ne sera "véritablement vaincu qu’une fois que la légitimité de son message aux jeunes vulnérables sera niée", a affirmé lundi John Allen au cours d’une réunion internationale à Koweït.
Il a qualifié la propagande de l’EI de "guerre horrible destinée à recruter et à pervertir des innocents".
Rick Stengel, sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires publiques, a appelé à la création d’ "une coalition de l’information qui agisse parallèlement à la coalition militaire". L’Irak, l’Egypte, le Royaume-Uni et la France se sont engagés à renforcer la lutte contre les publication du groupe Etat islamique, selon la communiqué final.
Rick Stengel a assuré que "le nombre de personnes rejoignant Daesh (acronyme du groupe EI) était en baisse. Nous pensons qu’il perd de son attrait", a dit le responsable américain. Le groupe Etat islamique a recruté des milliers de volontaires provenant de nombreux pays arabes, mais aussi européens et asiatique qui ont rejoint ses rangs en Syrie et en Irak. Parmi eux, figureraient "près de 2 000" combattants issus de l’Union européenne, selon le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.