Dans la bande de Gaza, le bilan global des morts ne cesse de s’alourdir. Depuis le début du conflit 1.200 palestiniens ont péri sous les coups des attaques israéliennes.
Déclenchée le 8 juillet par Israël, avec comme objectif de détruire les infrastructures du Hamas dans la bande de Gaza, l’opération "Bordure protectrice" a pris un nouveau tournant le 17 juillet avec l’envoi de troupes au sol. Ces combats directs entre soldats du Hamas et ceux de l’armée de l’Etat hébreu sont venus s’ajouter aux bombardements israéliens, qui frappent l’enclave palestinienne, où vivent 1,8 million de personnes.
Dans un communiqué officiel adressé à l’AFP, les secours palestiniens estiment que plus de 100 corps ont été amenés mardi dans les différentes morgues de Gaza, tandis que 23 palestiniens étaient tués durant la nuit de mardi à mercredi lors d’attaques israéliennes. Selon le bilan du chef des services de secours Ashraf al-Quoudra, en trois semaines plus de 1.200 palestiniens, dont au moins 239 enfants, ont été tués. Les victimes blessées comptent en outre plus de 7.000 personnes.
Après une éphémère trêve de fait pour la fin du ramadan et la fête du Fitr lundi dernier, un déluge de feu s’est abattu sur Gaza. Selon une estimation fournie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 215 000 habitants ont dû fuir leur foyer dans ce territoire déjà surpeuplé.