Selon un rapport de Reporters sans frontières (RSF), 54 journalistes ont été tués dans le monde en 2024. Parmi ces décès, un tiers aurait eu lieu dans des zones contrôlées par Israël.
Selon Reporters sans frontières (RSF), 18 journalistes ont été tués par les forces israéliennes en 2024, dont 16 à Gaza et deux au Liban. Ces chiffres représentent un tiers du nombre de journalistes tués dans le monde cette année. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) estime que plus de 50 % des victimes étaient basées à Gaza. Cette région reste, selon RSF, la plus dangereuse pour les journalistes depuis plusieurs années.
Les méthodologies de comptage varient entre RSF et la FIJ. RSF se concentre sur les cas confirmés liés à l’activité journalistique. La FIJ inclut les décès dans des contextes plus larges, d’où des écarts importants. Israël conteste ces chiffres. "Nous rejetons ces chiffres, nous ne pensons pas qu’ils soient corrects", a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer. Ce dernier a affirmé que de nombreux journalistes à Gaza opèrent sous influence.
En plus des journalistes tués, RSF recense une hausse des emprisonnements et des disparitions. Actuellement, 550 journalistes sont détenus dans le monde, avec Israël parmi les pays les plus concernés. Le nombre de disparus ou retenus en otage reste également élevé.
Source : Lefigaro.fr