Alors qu’elle venait d’arriver à New-York, Greta Thunberg a été attaquée par une annonce mensongère. Elle a été déclarée morte sur sa page française de Wikipédia.
Avant son arrivée à New York après 15 jours de traversée en voilier, la jeune militante écologique, Greta Thunberg a été victime d’une fausse information sur internet. Dans la nuit du 28 au 29 août, sa page de l’encyclopédie libre Wikipédia, a été attaquée par une annonce mensongère sur sa mort.
"Le 28 août 2019, Greta Thunberg est retrouvée morte, noyée, sur son trajet vers le G7 2019, à Biarritz, France. RT si c’est triste", pouvait-on lire sur la page. Cette modification a été apportée, sur la page de la Suédoise de 16 ans, vers 23h27 par l’internaute "DragonLordxXx6442", comme l’indique Sputnik France.
Presque immédiatement, la nouvelle a été supprimée, mais elle a été déjà saisie par les internautes qui ont propagé cette fausse information. Ces derniers ont, ainsi, lancé le hashtag #RipGretaThunberg, qui a figuré parmi les premières tendances Twitter en France ce matin du jeudi 29 août.
Et la diffusion des fausses nouvelles ne s’arrêtait pas là. En effet, d’après les informations de BFM TV, la page Wikipédia de la militante a été, de nouveau modifié. A 00h42, un internaute a écrit "Greta Fionberg meurt malheureusement le 28 août 2019 lors de son approche du port de New-York happée par un thon géant. Mais justice sera faite moins d’une demi-heure plus tard, des pirates japonais harponnent le poisson avant de le servir cru à l’Empereur. Donald Trump a félicité son homologue japonais pour sa réactivité [sic]".
Après avoir constaté cette bévue, Wikipédia a suspendu les modifications de la page de Greta Thunberg. Malheureusement, Twitter ne dispose, cependant, pas d’outils qui permet de stopper la diffusion de l’hashtag.
De son côté, dès son arrivée à New-York, la jeune militante pour le climat, Greta Thunberg a appelé Donald Trump à "écouter la science" et l’humanité à "cesser de détruire la nature". Elle a martelé que la crise du climat est une crise mondiale, la plus grande crise à laquelle soit confrontée l’humanité. "Il faut que nous soyons unis et que nous nous soutenions mutuellement et que nous agissions, sinon il pourrait être trop tard. N’attendons plus, agissons maintenant !", a-t-elle réitéré.