L’administration Trump a annoncé, mardi 17 novembre, un retrait massif des militaires américains au Moyen-Orient dès la mi-janvier 2021.
Christopher Miller, le nouveau ministre américain de la Défense par intérim, a fait savoir, mardi dernier, que les Etats-Unis vont procéder à la mi-janvier 2021 à une réduction du nombre de leurs militaires en Afghanistan et en Irak. Il est alors prévu que le 15 janvier, près de 2 000 militaires quitteront l’Afghanistan, et 500 autres se retireront de l’Irak. Après ces départs, il ne devrait plus rester que 2 500 soldats dans chaque pays, rapporte Francetvinfo.fr.
Pour rappel, Donald Trump a fait la promesse en 2016 de mettre fin aux "guerres sans fin" en Afghanistan et en Irak et de ramener les "courageux soldats américains à la maison". Cinq jours après la date indiquée pour le retrait massif des troupes américaines au Moyen-Orient, le président sortant assurera, le 20 janvier, la passation de pouvoir avec son successeur, le démocrate Joe Biden.
> Syrie : selon Donald Trump, le retrait des troupes américaines serait "coordonné"
Face à cette initiative de Donald Trump, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a fait remarquer qu’"en cas de retrait prématuré", les Etats-Unis "abandonneraient" leurs alliés dans ces pays.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, quant à lui, a indiqué que le départ des soldats américains de l’Afghanistan ne serait pas sans conséquence. Selon lui, le pays pourrait alors "redevenir une base pour les terroristes internationaux" en rappelant que parmi les quelque 12 000 soldats de l’Alliance, la moitié d’entre eux sont américains.
> Suivre l’actualité dans le monde sur Linfo.re.
> Retrait américain de Syrie : E. Macron et D. Trump ont discuté au téléphone