Lundi 29 juillet, plusieurs manifestations ont éclaté après la réélection de Nicolas Maduro à la tête du Venezuela. Selon une ONG, une personne a été tuée et 46 autres auraient été arrêtées.
La réélection de Nicolas Maduro est accueillie avec scepticisme par la communauté internationale. "Au moins une personne a été tuée dans (l’État de) Yaracuy (nord-ouest) et 46 personnes sont détenues" lors des manifestations postélectorales, a écrit sur X Alfredo Romero. Il est le directeur de l’ONG Foro Penal, dont la spécialité est la défense des prisonniers politiques.
Lundi, des milliers de protestataires dans les quartiers pauvres de Caracas ont exigé que le président Nicolas Maduro quitte le pouvoir, certains brûlant des affiches à son effigie. Les manifestations ont été dispersées par des grenades lacrymogènes. Nicolas Maduro a été réélu, mais l’opposition, représentée par Maria Corina Machado, affirme pouvoir "prouver" la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia.
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L’opposition affirme avoir collecté 73% des résultats des bureaux de vote, indiquant qu’Edmundo Gonzalez Urrutia aurait obtenu 6,27 millions de voix contre 2,7 millions pour Nicolas Maduro, proclamé vainqueur par le CNE (Conseil national électoral). Maria Corina Machado a déclaré que ces "preuves" seraient publiées en ligne et ont été partagées avec des dirigeants internationaux, rapportent BFMTV et d’autres médias français.
Le CNE a accusé une "agression" ayant retardé le décompte, tandis que le parquet enquête sur un éventuel piratage impliquant Machado. Officiellement, Maduro est réélu avec 5,15 millions de voix (51,2%), contre 4,5 millions (44,2%) pour Gonzalez Urrutia. L’opposition rejette le résultat, et la communauté internationale appelle à un "réexamen complet".
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