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Juan Guaido, président du Parlement vénézuélien s’est autoproclamé ’président’ par intérim du Venezuela.
Interrogé sur la possibilité d’une amnistie pouvant aussi concerner Nicolas Maduro, Juan Guaido a déclaré dans des propos rapportés par la presse française que : "lors de périodes de transition, des choses similaires se sont produites (...), nous ne pouvons rien exclure, cependant nous devons être très fermes à l’avenir (...) avant tout pour faire face à l’urgence humanitaire". L’entretien a été réalisé par Skype, depuis un lieu tenu secret, à Caracas.
Le nouveau président autoproclamé et chef de l’opposition, accuse le président Nicolas Maduro d’être le responsable des tueries lors des manifestations contre le régime ayant fait 26 morts. Pour Juan Guaido, "il faudrait aussi revoir l’amnistie car "c’est aussi un fonctionnaire", mais malheureusement "dictateur et responsable des victimes au Venezuela".
Le Parlement est la seule institution que contrôle l’opposition dans le pays. Il a notamment promis le 15 janvier que les soldats qui ne reconnaîtront pas le gouvernement Maduro seront amnistiés. Cette amnistie et ces garanties concernent "tous ceux qui sont prêts à se ranger du côté de la Constitution et à rétablir l’ordre constitutionnel", précise-t-il devant ses suivants à Caracas.
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Le titre de président par intérim de Juan Guaido a été reconnu par les USA et plusieurs pays d’Amérique du sud. Hamilton Mourao, le vice-président du Brésil qui a reconnu Guaido comme président, a proposé la création d’un "corridor d’évacuation" pour exfiltrer le président déchu.
"Je crois toujours que la mission des pays est d’offrir une issue à Maduro et à son peuple. Il doit y avoir un corridor d’évacuation", a estimé le brésilien lors d’une interview à GloboNews. Pour lui, il faut laisser un endroit "à Maduro et à sa bande pour s’échapper, le laisser partir et laisser le pays se reconstruire à partir de là".
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