Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé que Nicolas Maduro n’a aucune intention de dialoguer afin de trouver une sortie de crise au Venezuela.
L’Espagne a été parmi les premiers pays en Europe qui a reconnu l’opposant vénézuélien Juan Guaido comme président par intérim du Venezuela.
Devant les députés mercredi 27 février, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a affirmé pourtant que Nicolas Maduro n’a aucune intention de dialoguer pour sortir de la crise. "Le dirigeant a seulement utilisé les médiations entre son gouvernement et l’opposition comme un moyen de gagner du temps pour se maintenir au pouvoir", a-t-il indiqué.
Dans ce contexte, le socialiste a annoncé que le dirigeant vénézuélien "ne veut pas d’une négociation sincère". Pedro Sanchez a tout de même affirmé son désaccord sur toute intervention militaire étrangère au Venezuela. "Nous rejetons toute solution non pacifique", a-t-il martelé avant de souligner qu’il y a des erreurs du passé qui ne sont plus à refaire.
D’ailleurs, le Groupe de Lima, qui est composé de pays hostiles, à Nicolas Maduro a rejeté cet usage de force envisagé par Washington. Raison pour laquelle, le chef du gouvernement espagnol a réitéré que l’unique solution possible est la convocation d’élections libres, démocratiques et transparentes.
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