"Elon Musk (...) a violé toutes les règles du réseau social Twitter, devenu X, et les a violées en incitant à la haine et au fascisme", a lancé Nicolás Maduro dans la soirée du jeudi 8 août.
Au Venezuela, le Conseil national électoral (CNE) a ratifié vendredi 2 août la victoire de Nicolás Maduro à l’élection présidentielle avec 52% des voix. Pourtant, il n’a pas rendu publics le décompte exact et les procès-verbaux des bureaux de vote. De son côté, l’opposition a indiqué qu’Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec 67% des voix.
Comme le rapporte Le Figaro, avec de nombreux observateurs, elle a estimé que le piratage du CNE est une invention du gouvernement pour ne pas avoir à publier les procès-verbaux des bureaux de vote.
Le Brésil, la Colombie et le Mexique ont insisté jeudi 8 août la nécessité de rendre publics les procès-verbaux de l’élection. Selon une déclaration commune, ils partent du principe que le CNE est l’organe légalement mandaté pour divulguer de manière transparente les résultats de l’élection.
Ils ont souligné qu’"il est souhaitable de permettre une vérification impartiale des résultats, dans le respect du principe fondamental de la souveraineté populaire". A noter que ces trois pays sont dirigés par des présidents de gauche comme Nicolás Maduro. Ce dernier s’estime victime d’un complot avant d’annoncer suspendre le réseau social X pendant 10 jours.
Devant des centaines de partisans venus le soutenir dans le centre de Caracas, Nicolás Maduro a indiqué que personne ne le fera taire et il va affronter l’espionnage de l’empire technologique. "Elon Musk (...) a violé toutes les règles du réseau social Twitter, devenu X, et les a violées en incitant à la haine et au fascisme", a-t-il lancé.
Pour rappel, il accuse régulièrement le milliardaire américain de comploter contre lui. Par ailleurs, il a également indiqué se retirer de WhatsApp tout en fustigeant les réseaux sociaux.
Selon l’expression de la vice-présidente Delcy Rodriguez, Nicolás Maduro et les autorités ont accusé à plusieurs reprises Elon Musk d’avoir participé à "l’attaque cybernétique massive".
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