Nicolás Maduro, réélu pour un troisième mandat de 6 ans, a promis de poursuivre la répression contre ce qu’il qualifie de tentative de "coup d’État impérialiste" au Venezuela.
Le chiffre a été revu à la hausse. D’après un bilan actualisé publié mardi par des organisations de défense des droits humains, dont la division Amériques de Human Rights Watch (HRW), 24 personnes sont décédées au Venezuela lors des troubles qui ont éclaté dans le pays depuis le 28 juillet. Les émeutes ont éclaté après la réélection de Nicolás Maduro pour un nouveau mandat présidentiel de six ans. De son côté, le président réélu a déclaré que deux membres de la garde nationale sont décédés et plus de 2 000 personnes ont été arrêtées. Il a promis de poursuivre la répression contre ce qu’il qualifie de tentative de « coup d’État impérialiste », rapporte Le Parisien.
Nicolás Maduro a remporté le scrutin avec 52 % des voix selon les chiffres officiels ratifiés vendredi par le Conseil national électoral (CNE). Ce résultat est contesté par l’opposition qui estime qu’Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec 67 % des voix. Le président sortant réélu bénéficie du soutien des forces armées vénézuéliennes, qui ont réaffirmé mardi une « loyauté absolue envers le citoyen Nicolás Maduro Moros (…), légitimement réélu par le pouvoir populaire », est-il indiqué dans un communiqué le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino. « Nous rejetons fermement les propositions désespérées et séditieuses » qui « cherchent à saper notre unité », a-t-il poursuivi. Au lendemain du scrutin présidentiel, le général Padrino avait déjà réitéré au nom de l’armée leur loyauté absolue au président Maduro.
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