Les États-Unis ont indiqué qu’ils ne considéraient toujours pas Nicolas Maduro comme étant le président légitime du Venezuela.
Le mardi 3 janvier, le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price, a déclaré : "notre approche envers Nicolas Maduro n’a pas changé. Il n’est pas le dirigeant légitime du Venezuela". Il a ajouté : "nous continuons à reconnaître la seule institution démocratiquement élue du Venezuela aujourd’hui, et c’est l’Assemblée nationale de 2015".
Pour le département d’État, les actifs du gouvernement vénézuélien aux États-Unis, dont ceux de la compagnie pétrolière d’État PDVSA, doivent rester sous l’autorité du Parlement vénézuélien élu en 2015, contrôlé par l’opposition, rapportent les médias nationaux comme Le Monde. "Notre régime de sanctions et de restrictions contre le Venezuela reste en place", a lancé M. Price. Et "de ce que je comprends, des élus de l’Assemblée nationale ont des discussions internes sur la façon dont ils vont contrôler ces actifs à l’étranger".
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C’est en 2019 que le gouvernement de Nicolas Maduro avait rompu avec les USA lorsque l’administration Trump avait reconnu son opposant Juan Guaido comme président vénézuélien par intérim. Washington avait alors adopté une série de sanctions contre Caracas.
Les députés du Parlement de 2015 ont achevé, vendredi dernier, la présidence et le gouvernement ‘intérimaires’ de Juan Guaido, qui n’avaient pas réellement de pouvoir mais avaient le contrôle sur les actifs du Venezuela à l’étranger.
Ce vote à l’Assemblée survient alors que l’opposition est divisée, et la présidentielle de 2024 semble faire valoir que ce sera du chacun pour soi !
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