Lors du sommet du G7 à Elmau en Allemagne, le président français Emmanuel Macron a plaidé pour une "diversification des approvisionnements" en pétrole en se tournant vers l’Iran et le Venezuela.
Face à l’envolée des prix du pétrole provoquée par la guerre en Ukraine, la "diversification des approvisionnements" est devenue urgente. Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a d’ailleurs évoqué cette piste en marge du sommet du G7 à Elmau en Allemagne. La présidence française a en effet évoqué "des ressources ailleurs qu’il faut aller explorer", en citant les productions de l’Iran et du Venezuela. Dans une prise de parole ce lundi 27 juin au soir, le président vénézuélien Nicolás Maduro a aussitôt réagi en lançant un appel aux entreprises françaises à venir dans son pays. "Président Macron ! Le Venezuela est prêt à accueillir toutes les entreprises françaises qui voudraient venir produire du pétrole et du gaz", a-t-il déclaré à la télévision publique.
L’Iran et le Venezuela, deux pays pétroliers, font l’objet d’une sanction américaine. Les relations diplomatiques entre les États-Unis et le Venezuela ont été rompues en 2019 après la réélection de Nicolás Maduro l’année précédente pour un second mandat lors d’un scrutin boycotté par l’opposition. Comme les Etats-Unis, la France a également reconnu le leader de l’opposition Juan Guaidó comme président intérimaire. Une décision qui a provoqué la colère de Nicolás Maduro. Parmi les sanctions infligées au Venezuela figure un embargo depuis avril 2019. En conséquence, le pays ne peut plus échanger son pétrole brut, qui représentait alors 96% des revenus du pays, sur le marché américain. Pour pouvoir continuer à exporter du pétrole, le président vénézuélien a alors obtenu le soutien de la Russie.
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