Le groupe de Lima est une alliance de 14 états majoritairement hostiles à Nicolas Maduro.
Le groupe de Lima a opté pour une transition démocratique au Venezuela. L’alliance dénonce la "grave situation humanitaire" dans le pays, comme le rapporte la presse française. Les membres du groupe insistent ensuite sur le fait que l’usage de la force contre Nicolas Maduro envisagé par Washington, allié de Juan Guaido, a été écarté.
Ils réitèrent sur leur conviction que la transition vers la démocratie doit être menée par les Vénézuéliens eux-mêmes "pacifiquement, dans le cadre de la Constitution et du droit international, et soutenue par des moyens politiques et diplomatiques, sans usage de la force". Le groupe de Lima a fait cette déclaration finale après leur réunion à Bogota (Colombie).
>> A lire aussi : Venezuela : des militaires et policiers ont fui la dictature de Nicolas Maduro
L’alliance - qui se réunissait pour la première fois avec Juan Guaido, et le vice-président des USA Mike Pence, a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de se pencher sur cette "grave situation humanitaire" du Venezuela. Ses membres ont jugé que "la violence criminelle" du président chaviste Nicolas Maduro contre la population civile et son refus de laisser entrer l’aide, envoyée essentiellement de l’Amérique du Nord "constituent un crime contre l’humanité".
Mike Pence avait déjà martelé à Juan Guaido qu’une cinquantaine de pays l’ont reconnu comme président par intérim, et que les Etats-Unis le soutiennent "à 100 %". Le vice-président ajoutait ensuite que son pays n’allait écarter aucune option contre M. Maduro.
>> Notre dossier sur le Venezuela