Ariana Cubillos/AP/SIPA
Lors d’une cérémonie militaire, le président Vénézuélien a été la cible d’un attentat au drone rempli d’explosif, samedi 4 aout. Un groupe rebelle, rassemblant des civils et militaires, a revendiqué l’attaque.
Le président Vénézuélien Nicolas Maduro a été visé par un attentat au drone chargé d’explosif samedi alors qu’il assistait à une cérémonie militaire. Un communiqué a été diffusé sur les réseaux sociaux indiquant la revendication de l’attaque par un groupe rebelle.
"Il est contraire à l’honneur militaire de maintenir au gouvernement ceux qui ont oublié la Constitution et ont fait de la fonction publique une manière obscène de s’enrichir", a dénoncé le texte signé par le "Mouvement national des soldats en chemise".
Une journaliste proche de l’opposition et basée aux États-Unis, Patricia Poleo, a lu le communiqué samedi soir sur sa chaîne YouTube. Elle a indiqué avoir reçu les textes du groupe rebelle.
Le chef de l’Etat Vénézuélien avait déjà accusé son homologue colombien Juan Manuel Santos d’un attentat contre lui à Caracas. Les autorités vénézuéliennes ont, d’ailleurs, indiqué que cette attaque avait été faite à partir de drones chargés d’explosif.
"Aujourd’hui on a essayé de m’assassiner. Je n’ai pas de doute que le nom de Juan Manuel Santos est derrière cet attentat", a déclaré Nicolas Maduro lors d’une intervention radio-télévisée.
De son côté, une source gouvernementale colombienne a indiqué que ces accusations sont sans fondement.
Nicolas Maduro a aussi accusé des personnes qui vivent actuellement aux Etats-Unis d’être derrière cet attentat.
"Les premières investigations nous indiquent que plusieurs des financiers (de l’attentat, NDLR) vivent aux États-Unis, dans l’État de Floride. J’espère que le président Donald Trump est disposé à combattre les groupes terroristes", a-t-il déclaré.
Le ministre de la Communication a précisé que le président Vénézuélien s’en est sorti sans égratignure de cette attaque et que plusieurs arrestations ont déjà été faites. Le bilan fait état de sept blessés, tous des militaires.
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(Sources : Le Figaro/RTL)
