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La France, l’Espagne et l’Allemagne sont "prêtes à reconnaître" Juan Guaido faute d’élections annoncées "d’ici 8 jours". Les États-Unis et le Canada l’avaient immédiatement reconnu.
Mercredi 23 janvier, Juan Guaido, président du Parlement vénézuélien et opposant au président Nicolas Maduro, s’autoproclamait président. Il est apparu en quelques semaines comme le visage de l’opposition au chef de l’Etat en réussissant à remobiliser les adversaires du dirigeant socialiste. Quelques heures après son autoproclamation, il a été reconnu comme "président" par intérim par le président américain Donald Trump. Même chose pour le Brésil, mais aussi dix autres pays membres du groupe de Lima, qui dénonçait régulièrement les abus du régime de Maduro : Argentine, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Panama, Paraguay et Pérou.
Emmanuel Macron a de nouveau pris position pour soutenir Juan Guaido samedi 26 janvier sur Twitter. "Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître Juan Guaido comme ’Président en charge’ du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens", a écrit le chef de l’Etat dans un tweet en français et en espagnol.
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a également diffusé un message dans le même sens. "Si dans un délai de huit jours, il n’y a pas de convocation d’élections justes, libres et transparentes au Venezuela, l’Espagne reconnaîtra Juan Guaido comme président du Venezuela", a-t-il déclaré samedi devant la presse au palais de la Moncloa. L’Allemagne elle aussi est prête à reconnaître Juan Guaido a annoncé samedi une porte-parole du gouvernement.
Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître @jguaido comme « Président en charge » du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 26 janvier 2019
No buscamos poner o quitar gobiernos, queremos democracia y elecciones libres en #Venezuela. En todo caso, si en ocho días no hay convocatoria de elecciones justas, libres, transparentes y democráticas, España reconocerá a @jguaido como Presidente de Venezuela.
— Pedro Sánchez (@sanchezcastejon) 26 janvier 2019
Das Volk Venezuelas muss frei u. in Sicherheit über seine Zukunft entscheiden können. Werden nicht binnen 8 Tagen Wahlen angekündigt, sind wir bereit, Juan Guaidó als Interimspräsidenten anzuerkennen, der einen solchen polit. Prozess einleitet ; arbeiten eng mit europ. Partnern.
— Martina Fietz (@m_fietz) 26 janvier 2019
