Un centre de vaccination contre la variole du singe s’est ouvert, dimanche 17 juillet, dans le quartier de Bushwick, à New York, aux États-Unis.
Des hommes, âgés d’une vingtaine à une quarantaine d’années, ont formé une longue file d’attente dans le quartier de Bushwick, à New York (États-Unis). Ils souhaitent tous se faire vacciner contre la variole du singe.
Les personnes qui ont été interrogées disent toutes avoir eu de la chance, puisqu’il a été très difficile d’obtenir un rendez-vous sur le site internet de la ville. Vendredi dernier, 9 200 créneaux ont été libérés à 18h (heure locale) et sont partis en quelques minutes.
"C’est frustrant, surtout parce qu’avec la Covid-19, on aurait pu penser qu’il y aurait un processus plus structuré de déploiement des vaccins, mais il n’y avait pas vraiment de processus", raconte Aidan Baglivo, un analyste de données de 23 ans
La semaine dernière, la ville de plus de 8 millions d’habitants a vu les contaminations s’accélérer, avec 461 cas enregistrés, depuis l’apparition de la maladie aux États-Unis. Tout le monde peut attraper la variole du singe. Cette dernière se transmet par contacts étroits. À ce stade, le vaccin Jynneos est réservé aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.
En général, la variole du singe guérit spontanément. Cependant, elle se caractérise par des éruptions cutanées pouvant apparaître dans la bouche ou sur les organes génitaux. Elle peut aussi s’accompagner de poussées de fièvre, de fortes douleurs et de maux de gorge.
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