New York est devenu l’épicentre de la variole du singe aux Etats-Unis et la communauté LGBT+ est la plus durement touchée.
La variole du singe se propage à une vitesse alarmante aux Etats-Unis, notamment à New York. La population dénonce le manque de réactivité des autorités, car les vaccins sont insuffisants et la prise en charge médicale est limitée. De longues files d’attente sont observées devant les cliniques de quartier new-yorkaises et s’allongent parfois sur plusieurs pâtés de maisons. Les communautés touchées en particulier la communauté LGBT+ ont haussé le ton pour pointer du doigt cette inaction des autorités face à la propagation de la maladie. "La variole du singe se propage comme un incendie", a d’ailleurs alerté un homme sur le récit de RFI.
Plus de 700 personnes ont attrapé la variole du singe à New York depuis l’apparition de la maladie aux États-Unis. Les chiffres augmentent de façon assez rapidement et les membres de la communauté LGBT+ sont les premiers concernés. L’association Act Up a organisé, jeudi, un rassemblement à Manhattan afin de demander aux autorités une meilleure prise en charge. De plus, de nombreuses personnes craignent une nouvelle stigmatisation. "Les gens ont peur à cause de l’épidémie de VIH des années 1980-1990. Ils ont peur que les homosexuels soient perçus comme porteurs de maladies.", a confié un autre homme.
Vivement critiquées, les autorités ont promis d’augmenter les capacités de vaccination dans les prochains jours. Vingt-six mille doses de vaccin sont alors annoncées pour cette semaine.
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