Pour Donald Trump, les migrants qui bénéficient d’aides sociales ne peuvent pas devenir une charge pour la société.
Le gouvernement américain a révélé le lundi 12 août une nouvelle réglementation dans sa politique migratoire. Les migrants ne pourront plus entrer sur le territoire américain et ceux qui sont déjà aux Etats-Unis ne pourront par recevoir la fameuse ’carte verte’, le permis de séjour local. Si le migrant en a déjà une, impossible pour lui d’obtenir la nationalité américaine. Cette décision pourrait toucher 22 millions d’étrangers résidant légalement aux USA, et 10 millions installés illégalement sur le territoire.
Le texte cible aussi les migrants qui gagnent peu, mais qui ont déjà bénéficiés d’aides publiques comme l’allocation au logement ou des bons alimentaires. Pour Donald Trump, ils ne doivent pas être une charge pour la société. Dans des propos rapportés par la presse française, la présidence américaine estime que "depuis des années, cette exigence claire a été largement ignorée, faisant peser une énorme charge sur les contribuables américains". Aujourd’hui, "la loi sur les charges pour la société va enfin être mise en œuvre".
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Le renforcement de la réglementation sur les ’charges pour la société’ est vivement soutenu par les conservateurs américains, et dégoûtent sans surprise les défenseurs de l’immigration à l’instar de la National Immigration Law Center. Ce groupe de pro-immigrants a d’ailleurs indiqué vouloir saisir la justice dans le but de bloquer la mise en œuvre de la réforme qu’il juge de "politique raciste".
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