La compagnie aérienne United Airlines a imposé la vaccination contre le coronavirus à tous ses employés aux Etats-Unis. Elle compte licencier ceux qui n’ont pas reçu leurs injections.
Début août, United Airlines a demandé à ses 67 000 employés aux Etats-Unis de se faire vacciner contre la Covid-19. Presque tous les salariés se sont pliés à cette obligation à l’exception de plusieurs centaines de personnes qui n’ont pas encore apporté de preuve.
La compagnie aérienne a ainsi annoncé mardi 28 septembre qu’elle va licencier 593 employés, représentant moins de 1% des effectifs concernés. Environ 2 000 salariés, soit moins de 3% ont par ailleurs, demandé une exemption médicale ou religieuse, qui est en cours d’examen.
Le patron de la compagnie, Scott Kirby, et le responsable des affaires publiques, Brett Hart, ont apporté plus de précision concernant cette décision. "Nous avons exigé la vaccination pour tous les employés d’United Airlines, basés aux Etats-Unis pour une raison simple : assurer la sécurité de nos employés", ont-ils annoncé dans un message. Selon eux, tout le monde est plus en sécurité lorsque tout le monde est vacciné, et cette obligation fonctionne.
Le journal 20 Minutes rapporte que l’entreprise va lancer un processus de licenciement des 593 employés conformément à une procédure négociée avec les syndicats. Les responsables ont souligné que ce fut "une décision incroyablement difficile", mais ils ont assuré que la sécurité de l’équipe a toujours été leur priorité.
Toutefois, les employés concernés peuvent encore sauver leur travail s’ils apportent la preuve de leur vaccination ou reçoivent une injection avant la date limite. Pour les salariés à qui ont été accordés une exemption, United Airlines a initialement prévu de les placer en congé sans solde le 2 octobre. Pourtant, une procédure judiciaire, lancée par ces employés, est en cours, et en attendant une décision, ces personnes restent au sein de l’entreprise jusqu’au 15 octobre.