Un rapport américain dénonce une augmentation du trafic d’êtres humains durant la pandémie de coronavirus notamment aux Comores.
Washington explique dans un rapport diplomatique que la pandémie de coronavirus a favorisé le trafic d’êtres humains dans le monde car la crise sanitaire a permis la création d’un environnement idéal pour le développement de ce fléau.
Lors de la présentation du rapport annuel du département d’État, Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine, a déclaré qu’il s’agit "d’une crise mondiale", rapporte Linfokwezi.fr.
Dudit rapport dénonce le trafic d’êtres humains dans 188 pays, dont les États-Unis. Parmi les pays qui sont le plus mis en cause figurent : l’Afghanistan l’Algérie, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, la Russie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Turkménistan, le Venezuela et les Comores.
Certes la crise migratoire concernant les Comores n’est pas la conséquence directe de la pandémie, mais figurer dans cette liste établie par Washington ne manquera pas d’entraîner des sanctions contre les Comoriens, dont entre autres la suspension des aides américaines.
> Voir notre dossier sur les Comores.