Selon l’armée américaine, un "évènement" est à l’origine de ces projectiles. Une enquête a ainsi été ouverte.
Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a qualifié le comportement de Moscou de "dangereux et irresponsable". Lundi 15 novembre, la Russie a mené un test destructeur de missile antisatellite à ascension directe à l’encontre de l’un de ses propres satellites.
Ce test pourrait être la cause des débris dans l’espace, forçant ainsi les sept astronautes dans la Station spatiale internationale à se réfugier dans leurs vaisseaux. L’armée américaine va ainsi ouvrir une enquête sur cet évènement. "Cette action a généré plus de 1 500 de débris orbitaux traçables, et des centaines de milliers de morceaux plus petits de débris orbitaux qui menacent désormais les intérêts de toutes les nations", a-t-il ajouté.
De son côté, l’agence spatiale russe Roscosmos avait déclaré que les astronautes à bord de l’ISS sont hors de danger. "L’orbite de l’objet, qui a forcé l’équipage à se rendre aujourd’hui dans le vaisseau selon les procédures standard, s’est éloignée de l’orbite de l’ISS", a tweeté Roscosmos.
"Les amis, tout est en ordre chez nous. On continue le travail selon notre programme", a pour sa part tweeté (en russe) le cosmonaute Anton Shkaplerov.
Certains spécialistes spatiaux américains suspectent le test de missile antisatellite de la Russie d’être à l’origine de ces débris, relate France Info. "Nous avons déjà beaucoup trop de débris là-haut pour délibérément en générer d’autres, c’est inexcusable", a fait savoir l’astronome Jonathan McDowell.
D’après l’astronaute, certains débris provoqués par ce test vont se désintégrer dans l’atmosphère dans les prochains mois.
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