La police de Toronto s’est déployée à travers toute la ville en raison d’un "risque potentiel pour la sécurité publique", dont la nature n’a pas été précisée. Les médias supposent qu’il pourrait s’agir d’une menace d’attaque à la voiture-bélier.
Lors d’une conférence de presse, un responsable policier, le surintendant Michael Barsky a indiqué le renforcement de la présence policière dans la ville de Toronto à la suite d’informations sur une menace d’attaque à de multiples attractions touristiques, dont la Tour CN, sans préciser la nature de ces menaces. Il a toutefois déclaré que la Tour et les sites dans les environs resteraient ouverts et que "la présence de la police dans ce secteur vise simplement à assurer que le public puisse profiter de cette zone et s’y rendre sans entrave et sans souci".
Pour assurer la sécurité publique, des agents de police étaient visibles à travers la ville, dans des centres de transit, des zones à fort trafic et des destinations touristiques, notamment le Centre Rogers, la Tour CN et l’Aquarium Ripley, selon la chaine CTV et d’autres médias. Au nord de la ville, la police a même établi un poste de commandement mobile sur le terrain de stationnement de Canada’s Wonderland à Vaughan, en Ontario.
Il s’avère qu’une note de service aurait été envoyée à certains agents de police de Toronto, affirmant qu’une menace avait été faite au sujet d’une "attaque potentielle à la voiture-bélier" dans la zone occupée de la Tour du CN. Mais, dans un tweet , la police a affirmé plus tard que c’était un "projet opérationnel jamais approuvé". Le surintendant Michael Barsky a déclaré aux journalistes que "chaque fois que nous avons connaissance d’un risque potentiel, nous prenons cela au sérieux".
La sécurité dans la zone de la Tour CN a été renforcée depuis l’attaque de la camionnette de Toronto en avril dernier, faisant 10 morts et 16 blessés. Des barrières de béton ont été installées pour séparer le trottoir de la route. C’était une des attaques les plus meurtrières dans le pays. Le maire de Toronto, John Tory, le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, et le ministre fédéral de la Sécurité publique, Ralph Goodale, ont dit qu’ils surveillaient la situation.