L’armée américaine a révélé, mardi 8 décembre, que 14 officiers, qui occupaient des postes de commandement sur la base de Fort Hood au Texas, ont été limogés à la suite d’une affaire de plusieurs crimes.
La base de Fort Hood au Texas a fini par acquérir la réputation de poste le plus dangereux des États-Unis au sein de l’armée américaine après la révélation de cinq homicides présumés en 2020. La dernière victime en date était une soldate de seulement 20 ans, Vanessa Guillen. Cette dernière est portée disparue le 22 avril et son corps démembré a été découvert le 30 juin dernier.
La jeune victime, avant sa disparition, a fait part à sa famille avoir été victime de harcèlement sexuel. Elle a aussi confié à ses proches ne pas faire confiance à la hiérarchie militaire pour assurer le suivi d’une plainte pour harcèlement sexuel.
De leur côté, les proches de Vanessa ont publiquement fait savoir de leur doute sur la détermination de l’armée à enquêter sérieusement sur la disparition de la soldate. Le jour de la découverte du corps de Vanessa, le soldat Aaron David Robinson s’est donné la mort après avoir été interrogé par la police locale.
Le rapport détaillé sur la situation à Fort Hood, commandé par le secrétaire à l’armée de Terre, Ryan McCarthy, l’a conduit à limoger 14 officiers, rapporte Le Figaro.
Lors de la présentation des conclusions du rapport, ce haut responsable a indiqué : "La mort tragique de Vanessa Guillen et une série d’autres problèmes à Fort Hood nous ont obligés à porter un regard critique sur nos systèmes, nos politiques et nous-mêmes". Il a aussi ajouté qu’ : "Il ne s’agit pas de chiffres, mais de pouvoir avoir suffisamment de décence humaine pour faire preuve de compassion envers nos équipes et de veiller aux meilleurs intérêts de nos soldats".
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