Ce fait divers effroyable s’est déroulé en 2001 à Houston. Une Américaine a assassiné froidement ses cinq petits. Admise dans un hôpital psychiatrique depuis 17 ans, elle ne souhaite pas en sortir.
L’histoire d’Andrea Yates fait froid dans le dos. Il y a plus de 23 ans, cette maman qui vient du Texas, apparemment sans histoire, a perpétré un acte horrible.
Le 20 juin 2001, elle a commis un quintuple infanticide. La mère cruelle a ensuite les autorités. Arrivé sur place, le policier n’en revenait pas de ce qu’il a découvert. L’officier a raconté que l’image des enfants morts, lui est resté en tête. "Je suis entré dans la pièce et (…) j’ai vu cette toute petite tête. La petite tête me regardait droit dans les yeux. Je me suis dit ‘Qu’est-ce que c’est que ça ?’. Frank Stumpo se rappelle avoir pensé que c’était une petite poupée.
Toujours selon le récit du membre de la police, les quatre petits corps se trouvaient sous une couverture. En quittant la chambre, l’officier s’est dirigé dans la salle de bains, c’est dans cette pièce, qu’il a retrouvé l’aîné, noyé dans la baignoire. Noah, 7 ans, John, 5 ans, Paul, 3 ans, Luke, 2 ans, et Mary, 6 mois étaient dans la maison. Andrea Yates a confessé les meurtres de ses enfants. Elle a même avoué qu’elle a réalisé ses crimes avec préméditation, ordonné par Satan.
"Mes enfants n’étaient pas à la hauteur. Ils peinaient parce que j’étais diabolique. Ils n’auraient jamais pu être sauvés, vu comment je les éduquais. Et ils étaient condamnés à périr dans les flammes de l’enfer", a déclaré Andrea Yates.
Lors de son jugement au tribunal, l’accusée a préféré plaider non coupable pour cause d’aliénation mentale. La sentence a été sans appel pour la maman des cinq enfants : prison à vie avec une peine de sûreté de 40 ans.
Son cas a été reconsidéré 4 ans après, elle a finalement été déclarée "non coupable" à cause de son état mental. Andrea Yates a été internée à l’hôpital psychiatrique de Kervvile. D’après les informations relayées par le New York Post, elle insiste pour rester dans la clinique. Madame Yates rejette l’idée d’en sortir et elle décline tous ses tests chaque année. Ces examens pourraient aboutir à une liberté conditionnelle. Selon ses déclarations, elle est à l’aise dans l’établissement, la raison de son refus pour le quitter.