L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait la promesse de distribuer 120 millions de tests rapides aux pays pauvres à condition de trouver les fonds nécessaires à leur acquisition.
Le développement des tests rapides pour lutter contre la propagation du coronavirus a déclenché une ruée mondiale tandis que le cap d’un million de morts a été dépassé dans le monde.
Donald Trump a annoncé qu’il va distribuer aux Etats-Unis 150 millions de ces tests rapides, dont 50 millions "serviront à protéger les communautés les plus vulnérables".
Le président américain a promis que parmi les prioritaires qui bénéficieront de ces tests figurent les enseignants, les maisons de retraite et les universités historiquement noires ou amérindiennes.
Les tests rapides, qui sont des tests dits antigéniques, sont peu coûteux (5 dollars l’unité, soit 4,28 euros) avec les résultats pouvant être connu en 15 minutes contre plusieurs jours pour un test classique. Certes les tests rapides sont moins précis, mais durant un pic de contamination, y recourir est largement suffisant.
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De son côté, l’OMS a promis de faire un don de 120 millions de tests rapides aux pays pauvres, mais à condition de trouver le financement nécessaire qui serait de 600 millions de dollars (environ 513 millions d’euros). Le Fonds mondial a déjà promis de donner 50 millions de dollars pour financer l’achat de ces tests.
Lors d’un point de presse virtuelle, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a en effet déclaré : "Nous avons un accord, nous avons un début de financement et maintenant nous avons besoin du montant total pour pouvoir acheter ces tests".
Selon l’Organisation, si les pays riches effectuent 292 tests par 100 000 habitants en moyenne, les pays à revenu faible et intermédiaire n’en réalisent que 61 et les pays à faible revenu seulement 14, rapporte Tv5monde.com.
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