A la suite d’un accident mortel, survenu dans la soirée du samedi 17 avril à Spring au Texas (Etats-Unis), les systèmes d’assistance à la conduite proposés par le groupe Tesla sont une nouvelle fois sur la sellette.
Samedi dernier, une voiture Tesla roulant à vive allure s’était écrasée contre un arbre près de Houston, au Texas (Etats-Unis), et avait pris feu. Les secours avaient retrouvé les corps sans vie de deux personnes à l’intérieur du véhicule : l’une à la place passager et l’autre sur le siège arrière.
Il n’y avait apparemment personne au volant du véhicule, selon un responsable de la police aux médias locaux. Cet accident relance le débat sur la sécurité du système d’assistance à la conduite de la marque Tesla. Deux agences américaines de sécurité des transports ont affirmé, lundi, avoir lancé des enquêtes.
Les capacités de semi-autonomie des véhicules Tesla, c’est-à-dire le logiciel "autopilot" qui permet à la voiture de se garer "seule" ou d’adapter la navigation sur l’autoroute, sont remises en cause. Elon Musk, le patron du groupe, a cependant indiqué, lundi, qu’"à ce stade, les données de conduite récupérées montrent que l’Autopilot n’était pas activé", rapporte Le Monde.
Tesla a, par ailleurs, tenu à souligner que les systèmes d’assistance à la conduite ne rendent pas la voiture autonome et que la supervision active d’un conducteur est toujours nécessaire. Ce dernier n’est en outre pas n’est pas censé lâcher le volant, même s’il choisit l’option "full self driving".