Samedi 18 novembre, le lancement test de la fusée Starship a pris une tournure inattendue. Un "désassemblage rapide non planifié" est survenu lors de la séparation des étages de propulsion et du vaisseau spatial.
Lors du second lancement test de la fusée Starship de SpaceX depuis la base de Boca Chica (Texas), samedi 18 novembre, une défaillance majeure s’est produite. Les deux étages de la fusée — le Super Heavy et le vaisseau Starship — ont explosé peu après une séparation réussie. Dans une vidéo en direct, la société d’Elon Musk a affirmé qu’il y a eu un "désassemblage rapide non planifié".
Sur X (ex-Twitter), SpaceX a qualifié cet essai de "passionnant" malgré cet incident. "Le vaisseau spatial a décollé avec succès grâce à la puissance des 33 moteurs Raptor du Super Heavy Booster et a réussi à franchir la séparation des étages", a affirmé l’entreprise sur le réseau social. Pour rappel, le premier vol test de Starship s’était conclu par une importante explosion avant même la séparation des deux étages.
Malgré l’explosion de Starship, les experts estiment que ce test n’est pas un échec. "Ce n’est pas un échec parce qu’il y a énormément de choses qui ont été validées aujourd’hui au niveau des modifications qu’ils ont entreprises : que ce soit le pas de tir, que ce soit la séparation", a expliqué Marie-Ange Sanguy, rédactrice en chef du magazine Espace et Exploration, sur franceinfo. Lors de cet essai, "les moteurs ont très bien fonctionné... Ça a progressé par rapport à la fois précédente", a ajouté Jean-Luc Dauvergne, journaliste à Ciel et Espace.