Les recherches pour tenter de retrouver le sous-marin touristique porté disparu depuis dimanche ont permis de découvrir des débris appartenant au "Titan".
Le sous-marin touristique a plongé dimanche et n’a plus donné de signe, près de 2 heures après son départ. Des recherches internationales ont été lancées pour tenter de le retrouver. Ce jeudi, alors que l’oxygène à bord devrait être épuisé, de nombreuses sources annoncent la découverte de débris dans l’Atlantique près de l’épave du Titanic.
Cette découverte a été confirmée par les garde-côtes américains. Ils ont annoncé sur Twitter qu’un "champ de débris" avait été localisé "dans la zone de recherche par un ROV (Remotely Operated Vehicle, soit engin téléguidé, ndlr) près du Titanic".
Ces élements ont été examinés par les experts qui ont confirmé que "ces débris appartiennent au sous-marin Titan". Ils évoquent une "perte catastrophique du submersible" qui a dû littéralement "implosé" de façon "catastrophique". La queue de l’appareil a notamment pu être identifiée.
Les gardes-côtes ont également annonceé le décès des 5 passagers. "Nous croyons désormais que notre PDG Stockton Rush, Shahzada Dawood et son fils Suleman Dawood, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet, sont malheureusement morts", a, de son côté, déclaré la direction de l’entreprise, dans des propos rapportés par La Depeche.
L’Atalante, un navire de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), a été déployé sur place afin de renforcer l’équipe de recherche. Rob Larter, un expert du British Antarctic Survey (un organisme britannique de recherche basé à Cambridge), a estimé que cet appareil français, dôté d’un robot, le ROV Victor 6000, constitue le "principal espoir" pour une opération de secours sous-marine. L’espoir s’est dissipé après cette annonce des gardes-cotes américains qui marque la fin des recherches du Titan.
Le submersible nommé Titan avait à son bord cinq passagers de nationalités différentes.