L’Onusida a publié son rapport annuel. Les résultats ont montré que le nombre de morts du sida a baissé d’un tiers depuis 2010 avec 770 000 décès.
Selon le rapport annuel de l’Onusida publié ce mardi 16 juillet, quelque 770 000 personnes sont mortes des complications liées au sida en 2018. Ce chiffre représente une baisse d’un tiers depuis 2010 et 30 000 de moins qu’en 2017.
Une proportion plus qu’encourageante d’autant plus que, trois personnes séropositives sur cinq suivent des traitements antirétroviraux soit 23,3 millions sur 37,9 millions de malades. Les informations de la chaîne RTL ont indiqué que les médicaments permettent de ne plus transmettre le virus du sida s’ils sont pris correctement.
Selon le rapport, c’est la plus haute proportion jamais atteinte, car elle représente environ dix fois plus qu’au milieu des années 2000. Par rapport aux années précédentes, le nombre de nouvelles infections est stable avec 1,7 million.
L’Onusida a toutefois signifié que la lutte contre la maladie ne progresse pas à un rythme suffisant, car ces chiffres globaux cachent de fortes disparités régionales. En général, cette forte baisse du nombre de décès et le meilleur accès aux traitements s’expliquent par les progrès notables réalisés en Afrique du sud et de l’est. Ces régions sont les plus concernées par le sida, car la moitié de la population mondiale touchée par la maladie y vit.
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Par ailleurs, certains indicateurs sont tout de même inquiétants dans des endroits dans le monde. En Europe de l’Est et dans le centre de l’Asie par exemple, le nombre de nouvelles infections a augmenté de 29% depuis 2010. Pareillement, le nombre de décès du sida a grimpé de 5% dans ces régions, et de 9% au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ces huit dernières années.
Pourtant, les financements alloués à la lutte contre cette maladie ont baissé et cette situation inquiète beaucoup l’Onusida. En 2018, 19 milliards de dollars étaient consacrés à des programmes de lutte contre la maladie dans les pays à faible et moyen revenu. C’est un milliard de moins qu’en 2017. Pour 2020, cette somme sera sept de moins que le montant estimé nécessaire (26,2).
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