Illustration - Rafael Ben-Ari/NEWSCOM/SIPA
D’après une étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le risque de mourir dans un accident d’avion est divisé par deux chaque décennie depuis la fin des années. Aujourd’hui, voyager en avion est plus sûr. Les statistiques montrent une diminution des accidents mortels.
Le risque de mourir dans un accident d’avion a considérablement diminué au fil des décennies, selon une récente étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Entre 2018 et 2022, le taux de mortalité aérienne mondiale s’est établi à un décès pour 13,7 millions de passagers. Une amélioration notable a été constatée par rapport à la période 1968-1977, où ce chiffre était d’un décès pour 350 000 passagers. Cette tendance à la baisse, qui se poursuit depuis la fin des années 1960, reflète les avancées significatives en matière de technologie et de réglementation dans l’industrie aéronautique.
L’étude évoque également les disparités géographiques en termes de sécurité aérienne. Les États-Unis, les membres de l’Union européenne, ainsi que des pays comme la Norvège, le Japon et l’Australie, figurent parmi les plus sûrs. D’autres pays, bien que classés dans une deuxième catégorie de sécurité, ont aussi vu leurs risques aériens diminuer de moitié entre 2018 et 2022. En revanche, certains pays restent plus exposés, même si la tendance générale à la baisse des risques se poursuit à l’échelle mondiale. Malgré les progrès constatés, l’étude du MIT note que le risque zéro n’existe pas.
