Quatre jours après la rupture du barrage minier au Brésil, WWF a rapporté que 125 hectares de forêt ont été détruits.
L’ONG WWF ou Fonds mondial pour la nature a relevé les impacts environnementaux de la rupture du barrage minier de Brumadinho au Brésil mardi. Ils estiment que 125 hectares de forêt ont été détruits par la marée de boue de résidus miniers. « C’est l’équivalent de 125 terrains de football », a expliqué l’ONG dans son rapport. Par ailleurs, les mauvaises conséquences de cette catastrophe seront ressenties pendant des années, a-t-elle prévenu, selon Europe 1.
Sur son passage, les résidus miniers toxiques ont contaminé la Paraopeba, une rivière dont la couleur est devenue marron. Ainsi, 27 familles d’un village indigène à 22 km de Brumadinho ont été privées d’eau potable et respirent l’odeur nauséabonde de poissons morts. Pourtant, la contamination progresse de un kilomètre par heure, selon WWF.
Selon l’Agence nationale des eaux ou ANA, entre le 5 et le 10 février, la boue contaminée devrait atteindre la centrale hydro-électrique de Retiro Baixo qui se situe à 300 km du barrage détruit. Ainsi, il faut espérer que le barrage de cette centrale puisse retenir la boue, a annoncé l’organisme. Dans le cas contraire, elle va progresser jusqu’au fleuve Sao Francisco, un des plus grands fleuves du Brésil qui se trouve à 30 km plus loin. Du 15 au 20 février, les résidus pourraient arriver à la centrale hydro-électrique de Tres Marias, d’après les estimations des autorités.