Les Etats-Unis et la Chine, se sont affrontés, mardi 21 septembre, à l’Assemblée générale de l’ONU. Une situation qui fait craindre une "nouvelle Guerre froide".
Lors de la diffusion d’une intervention préenregistrée à l’Assemblée générale des Nations Unies, mardi dernier, Donald Trump, une fois de plus a qualifié le nouveau coronavirus, de "virus chinois". Une qualification qui a toujours déplu à la Chine.
Selon Le Figaro, lors de sa prise de parole, le président américain s’est mis à accuser les autorités chinoises d’avoir donné l’autorisation à des avions de quitter leur territoire et "d’infecter le monde".
"Le gouvernement chinois et l’Organisation mondiale de la santé, qui est quasiment contrôlée par la Chine, ont déclaré à tort qu’il n’existait pas de preuve de transmission humaine", a aussi souligné le locataire de la Maison-Blanche. Ce dernier a également indiqué que : "Les Nations unies doivent tenir la Chine pour responsable de ses actes".
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De son côté, la Chine n’a pas laissé passer de tel affront. Dans une vidéo préenregistrée, le président Xi Jinping a lancé : "La Chine n’avait pas l’intention d’entrer dans une Guerre froide".
En évitant de citer Washington, le chef d’Etat chinois a appelé à ne pas "politiser" la lutte contre le coronavirus et a mis en garde contre "le piège d’un choc des civilisations", informe Tv5monde.com.
Après l’intervention de Donald Trump, Zhang Jun, l’ambassadeur chinois à l’ONU, a sèchement rejeté les "accusations infondées" de ce dernier.
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