Bruna Prado/AP/SIPA
Une chaleur accablante s’abat sur le Brésil, où le mercure grimpe au-delà des 40°C dans de nombreuses zones. À Rio de Janeiro, la température la plus élevée jamais enregistrée jusque-là était de 43,8°C, un record datant du 18 novembre 2023.
Une vague de chaleur inédite frappe le Brésil, atteignant des niveaux extrêmes. À Rio de Janeiro, le thermomètre a grimpé jusqu’à 44°C dans l’ouest de la ville, un record depuis 2014. La métropole brésilienne s’apprête pourtant à organiser son incontournable carnaval (28 février-8 mars), alors que plusieurs de touristes sont déjà là-bas. La municipalité a déclenché le niveau 4 d’alerte canicule, imposant des mesures d’urgence comme des espaces climatisés et des points d’eau. São Paulo est aussi touché, avec des températures avoisinant 38°C. Le précédent record de février à Rio était de 43,8°C en 2023. L’absence de précipitations aggrave la situation, laissant présager un mois de février parmi les plus secs jamais enregistrés dans la région, rapporte notamment Le Figaro.
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La chaleur pousse la population à se réfugier sur les plages bondées de Rio, notamment à Copacabana. L’intensité de la canicule a contraint l’école de samba Beija-Flor à annuler sa répétition prévue dimanche. Malgré les températures extrêmes, la municipalité maintient le carnaval, événement clé pour l’économie locale. Le tournoi de tennis Rio Open risque aussi d’être perturbé. Dans les favelas surchauffées, les habitants tentent de se rafraîchir comme ils peuvent. La chaleur extrême, combinée à des phénomènes climatiques violents, reflète les bouleversements météorologiques que connaît le Brésil ces dernières années.
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