Alors qu’une lettre non signée a annoncé le retrait des troupes américaines en Irak, Donald Trump a estimé qu’une telle décision serait "la pire chose", pour le pays.
Mardi 7 janvier, les autorités américaines ont annoncé le maintien de leur politique en Irak, rapporte Huffpost. Les troupes américaines ne quitteraient pas le pays, où ils veulent continuer à prévenir une résurgence du groupe État islamique.
Cette décision a été confirmée par Donald Trump lorsqu’il a reçu le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, depuis le Bureau ovale. Le chef de l’Etat a, ainsi estimé que le retrait des soldats américains, serait la "pire chose" qui puisse arriver à l’Irak. Il a également souligné le danger que représente à ses yeux son puissant voisin iranien. "À un moment donné, nous partirons (…) mais ce moment n’est pas venu", a-t-il renchéri.
Durant une conférence de presse, le ministre américain de la Défense, Mark Esper, a annoncé les mêmes propos. "Notre politique n’a pas changé. Nous ne quittons pas l’Irak", a-t-il déclaré. Selon ses dires, aucune communication de la part du chef du gouvernement irakien, Adel Abdel Mahdi, n’a demandé de retirer ces troupes. "À ma connaissance, je n’ai reçu aucune communication sur une loi, ou un ordre, ou une demande de retrait des forces américaines", a-t-il martelé.
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Par ailleurs, après la frappe américaine, tuant le général iranien, Qassem Soleimani, M. Esper a annoncé s’attendre à des "représailles iraniennes, par l’intermédiaire de leurs supplétifs (…) ou de leurs propres mains".
Toutefois, il a assuré que les Etats-Unis sont restés ouverts au dialogue et a appelé, ainsi, l’Iran à la désescalade. "S’ils veulent s’asseoir à la table des négociations et discuter sans condition préalable sur une meilleure voie à emprunter (…) on peut présumer que cela les libèrerait de sanctions économiques", a-t-il suggéré.
Concernant l’assassinat du général iranien, le chef du Pentagone a noté que ce dernier a préparé une attaque contre des intérêts américains. Il s’agit d’une question de "jours", a-t-il assuré en affirmant que les renseignements étaient d’une grande précision.
De son côté, Donald Trump a confirmé que le général était en train de planifier une très grosse attaque et "nous l’avons stoppée". "Nous avons sauvé beaucoup de vies en le tuant", a-t-il noté. Sans ambages, il a qualifié le général iranien de "monstre et que son décès est une bonne chose pour de nombreux pays".