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En Inde, une vague d’agressions a eu lieu à cause de fausses informations qui ont circulé sur l’application WhatsApp.
Les autorités indiennes ont appelé la population à ignorer de graves rumeurs sur WhatsApp qui ont provoqué plusieurs agressions ayant fait plusieurs blessés et un mort. Des ’fake news’ rapportent en effet que des trafiquants d’enfants sont arrivés au Gujarat, dans l’Ouest de l’Inde, ce qui a provoqué la panique."Ne vous laissez pas emporter par les faux messages ou rumeurs sur les réseaux sociaux et n’attaquez personne en raison de suspicions", a déclaré la police dans un communiqué.
Mardi soir dans la ville d’Ahemdabad, une centaine de personnes s’en est pris à une mendiante de 45 ans, Shantadevi Nath, ainsi qu’à trois femmes qui étaient à ses côtés. Cet attroupement les soupçonnait de faire partie de ce réseau de trafiquants.
"Les gens dans la foule ont matraqué de coups de poings et de pieds les quatre femmes. Certains les ont même frappées avec des bâtons et les ont tirées par les cheveux, causant de graves blessures à la quadragénaire tandis que les trois autres n’ont été blessées que légèrement", raconte un policier à la presse française.
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Les autres agressions
Quatre autres épisodes du même genre se sont déroulés dans d’autres villes. À Rajkot, 6 personnes ont été blessées dans 2 incidents séparés, parmi lesquels cinq membres d’une même famille qui préparaient un mariage. Les victimes ont souffert de blessures superficielles.
A Surate, il y eut également deux agressions : une femme de 45 ans a été notamment accusée d’avoir volé un enfant qui n’était autre que sa propre fille. "Une foule principalement composée d’hommes a pris sa fille car ils la soupçonnaient d’être une kidnappeuse", a affirmé un responsable policier local à la presse indienne.
(Sources : Bfmtv, France Info)
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