Ce lundi 11 octobre, le prix Nobel d’économie a récompensé trois spécialistes de l’économie expérimentale. À savoir, le duo composé de l’américano-israélien Joshua Angrist et l’américano-néerlandais Guido Imbens, ainsi que le canadien David Card.
Le trio "nous a apporté de nouvelles idées sur le marché du travail et montré quelles conclusions peuvent être tirées d’expériences naturelles en termes de causes et de conséquences", a salué le jury, rapportent les médias français comme La Dépêche. "Leur approche s’est étendue à d’autres domaines et a révolutionné la recherche empirique", ont fait savoir les juges.
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David Card, né en 1956, est enseignant en économie à l’université de Californie, à Berkeley. Il a reçu la moitié du prix pour "ses contributions empiriques à l’économie du travail". Avec ses expériences naturelles, il a analysé les effets du salaire minimum, de l’immigration et de l’éducation sur le marché du travail.
"Ses études du début des années 1990 ont remis en question les idées reçues, ce qui a conduit à de nouvelles analyses et à de nouvelles perspectives", explique le jury Nobel. Les résultats de ses recherches ont notamment révélé que l’augmentation du salaire minimum n’engendre pas obligatoirement une baisse des emplois.
La deuxième moitié du prix est revenu à Joshua Angrist (61 ans), et Guido Imbens (58 ans), conjointement récompensés "pour leurs contributions méthodologiques à l’analyse des relations de cause à effet".
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