C’est désormais confirmé, l’ancienne colistière de Joe Biden va être la principale concurrente de Donald Trump lors de la présidentielle 2024. Lors de la convention démocrate, la Vice-présidente des États-Unis a reçu avec honneur l’investiture du parti.
Le 22 août dernier, le Parti démocrate a désigné officiellement Kamala Harris comme leur principale candidate à l’élection présidentielle américaine.
Le scrutin se déroulera en novembre prochain. "Je promets d’être la présidente de tous les Américains", assure la procureure générale américaine. Devant une assistance enthousiaste, l’Américaine a accepté solennellement et en toute humilité l’investiture démocrate : "Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre. Au nom de ceux qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et veillent les uns sur les autres, au nom de tous ceux dont l’histoire ne peut s’écrire que dans la plus grande nation du monde, j’accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis".
Pendant sa prise de parole à Boston, la prétendante à la magistrature suprême a abordé les sujets brûlants à l’international. Tout comme son prédécesseur, elle réaffirme son soutien à l’Ukraine. Concernant le conflit qui oppose Israël et la Palestine, Kamala Harris mise sur un "accord" pour la libération des otages et le cessez-le-feu à Gaza. Elle affirme aussi qu’elle ne tissera pas de liens amicaux avec les "tyrans et dictateurs comme Kim Jong Un".
Durant son discours, la femme d’État américaine n’a pas épargné son adversaire. "Nous savons à quoi ressemblerait un second mandat de Trump. Tout est écrit dans le Projet 2025", a déclaré la démocrate en faisant référence au programme du républicain. Pour elle, cela signifie un retour en arrière.
L’actuelle vice-présidente des États-Unis a indiqué la nécessité de retravailler leur système d’immigration qu’elle juge "défaillant". Elle promeut une économie qui offre à chacun la possibilité de réussir, et de rétablir le droit à l’avortement à l’échelle nationale.
Son objectif principal n’était pas de présenter un programme en détail, mais de démontrer à l’Amérique qu’elle possède la stature présidentielle.