Le jeudi 29 août, Donald Trump, candidat républicain, a exprimé son soutien à un remboursement des frais de fécondation in vitro pour les couples américains. Il a souligné que cette mesure vise à encourager une augmentation du nombre de naissances aux États-Unis.
Alors qu’il était en campagne dans le Michigan, le républicain a déclaré : "sous une présidence Trump, l’État ou votre compagnie d’assurance paiera tous les coûts associés aux FIV", rapportent les médias français comme BFMTV. Le sujet des fécondations in vitro devient un sujet délicat et hautement politique alors que la présidentielle de novembre arrive à grands pas.
Depuis l’abrogation du droit constitutionnel à l’avortement par la Cour suprême des États-Unis en 2022, des défenseurs de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) expriment des inquiétudes. Ils redoutent que la procréation médicalement assistée (PMA), notamment les fécondations in vitro, puisse également être touchée par de futures restrictions.
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Au mois de février 2024, une cour de l’Alabama, connue pour ses positions conservatrices, a déclaré que les embryons congelés devaient être considérés comme des ’enfants’, ce qui a conduit à la fermeture de plusieurs cliniques spécialisées. Cette décision, en rapport avec le débat sur l’avortement, a pris une importance majeure dans la campagne électorale, mettant en lumière une contradiction au sein des conservateurs qui se disent ’pro-vie’.
Donald Trump, lui, souhaite augmenter le nombre de naissances. Il a également critiqué le délai actuel de six semaines pour l’avortement en Floride, le jugeant insuffisant. Le droit à l’avortement sera un sujet central lors du référendum de novembre dans plusieurs États.
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