Le procureur chargé de l’affaire concernant Donald Trump est revenu sur le dossier d’accusation. Les charges retenues contre l’ancien président n’ont pas changé.
Jack Smith a engagé des poursuites contre l’ancien locataire de la Maison Blanche pour "tentatives illicites d’inverser les résultats de l’élection 2020".
Le procureur spécial a sorti, ce 27 août, un document répertoriant les charges requises contre Donald Trump. Cet acte d’accusation comprend quatre chefs d’inculpation comme l’ancien rapport, à un détail près. Le représentant de la justice américaine a effectué une légère rectification en prenant en compte un arrêt de la Cour suprême. Ce décret stipule l’accord d’une large immunité pénale de l’ancien président des Etats-Unis. Ce nouveau support d’information actualise l’évolution du dossier et "traduit la volonté de l’accusation de respecter et d’appliquer les conclusions et instructions de la Cour suprême", selon les explications du procureur spécial.
L’ex magnat de l’immobilier est toujours sous le coup d’une inculpation pour "complot contre les institutions américaines" et "atteinte au droit de vote". Il est accusé d’avoir intimé les hauts responsables de plusieurs Etats clés à ne pas valider la victoire de Joe Biden.
Face à ce nouveau rebondissement, Donald Trump n’a pas hésité à dire le fond de sa pensée. Il s’est exprimé sur son réseau social Truth Social. Il a publié plusieurs posts accusant les démocrates d’utiliser la justice contre lui. Le père d’Ivanka s’en est pris au procureur spécial qui selon lui "tente de ressusciter une chasse aux sorcières +morte+ dans un acte de désespoir".
Dans un arrêt révélé le 1er juillet, la Cour Suprême des États-Unis a conféré une large immunité pénale à Donald Trump en tant qu’ancien chef d’Etat. Les votes des juges conservateurs l’ont remporté contre les progressistes : six contre trois. La haute juridiction des USA a nuancé sa décision en déclarant que "le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels" mais qu’il "a droit au moins à une présomption d’immunité pour ses actes officiels".