Les autorités sanitaires de la Louisiane ont annoncé, ce lundi 6 janvier, le premier cas mortel humain lié à la grippe aviaire aux États-Unis. La victime est une personne âgée atteinte de plusieurs maladies préexistantes.
Ce patient, âgé de plus de 65 ans, représentait le premier cas grave humain de grippe aviaire détecté aux États-Unis. Contaminé par le virus H5N1 via des oiseaux domestiques et sauvages, il souffrait d’une grave affection respiratoire, selon les autorités sanitaires en décembre. L’enquête n’a révélé aucun autre cas humain ni de transmission interhumaine du virus en Louisiane. Bien que le risque pour le grand public soit jugé faible, les personnes exposées aux oiseaux et volailles restent davantage concernées. Avec l’inquiétude suscitée par la propagation du virus, 306 millions de dollars (plus de 294 millions d’euros) ont été débloqués pour renforcer la surveillance et la recherche médicale, rapportent les médias français comme Le Figaro.
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Depuis plusieurs mois, les États-Unis affrontent une épizootie de grippe aviaire touchant principalement les élevages de volailles et certains troupeaux de bovins. Depuis début 2024, 66 cas humains ont été détectés, majoritairement bénins, bien que certains cas plus graves aient concerné des individus sans contact direct avec des animaux infectés. Les spécialistes s’inquiètent d’une potentielle mutation facilitant une transmission interhumaine, aggravée par la forte circulation du virus. Le patient décédé en Louisiane portait une variante génétique différente de celle présente chez les animaux infectés, avec des mutations suggérant une adaptation partielle aux voies respiratoires humaines. Ces évolutions renforcent les inquiétudes des experts sanitaires internationaux.
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