Lorsque Donald Trump était à la Maison Blanche (du 20 janvier 2017 au 20 janvier 2021), son patrimoine aurait bénéficié de plusieurs millions de dollars d’une vingtaine de pays, dont la Chine et l’Arabie saoudite. Des parlementaires démocrates ont dénoncé jeudi une violation de la Constitution américaine.
Il y a un an, le Parti démocrate des Etats-Unis a cédé le contrôle de la Chambre des représentants au Congrès alors qu’une commission parlementaire menait une enquête sur de possibles violations d’une clause constitutionnelle. Cette dernière interdit à tout fonctionnaire, ministre, ou président de recevoir des "émoluments étrangers", sous forme de cadeaux ou d’argent, de la part d’autres gouvernements sans l’approbation du Congrès.
Selon les conclusions d’un rapport intitulé "Maison-Blanche à vendre", validé exclusivement par la minorité démocrate de la commission et publié par le Washington Post, 20 pays tels que la Chine, l’Inde, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar et même la République démocratique du Congo auraient régler des loyers et des factures de quatre des propriétés de D. Trump et à son groupe familial, la Trump Organization, au cours des années 2017 et 2018.
Les quatre propriétés concernées comprennent les bureaux et appartements de la Trump Tower, un gratte-ciel emblématique situé sur la Cinquième Avenue à Manhattan, ainsi que des établissements hôteliers et résidentiels à New York, Washington et Las Vegas.
"En tant que président, Donald Trump a accepté plus de 7,8 millions de dollars de versements d’États étrangers et de leurs dirigeants, parmi lesquels des régimes les plus infects de la planète", selon le rapport. L’ancien dirigeant américain est accusé d’avoir vu "passer entre (ses) mains" une partie de cet argent.
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